Jean-Pierre Chavassieux, président et directeur général de Terra Botanica, l'a déclaré dans un entretien accordé au journal Ouest-France: le parc du Pays de la Loire ne souhaite pas se positionner comme un parc d'attractions (malgré la présence d'attractions dans celui-ci). Il est, en outre, exclu de construire de nouvelles attractions dans les prochaines années. Terra Botanica entame sa cinquième saison avec pour défi d'augmenter sa fréquentation et d'atteindre la rentabilité.
Après avoir reçu 259.000 visiteurs la première saison, 300 000 pour la deuxième saison, 260.000 lors de la troisième et 230.000 (alors que l'objectif était de 270.000 visiteurs payants) la quatrième (l'an passé), il faut impérativement remonter la pente. Le nouveau directeur estime qu'il faut corriger certaines choses, comme les charges de fonctionnement qui pèsent sur la structure, le degré de vieillissement des matériaux et le positionnement du parc. En effet, Terra Botanica a un problème de notoriété et un défaut de communication: il ressort des enquêtes de satisfaction que 96 % du public se dit satisfait ou très satisfait, mais ceux qui ne sont jamais venus voient en Terra Botanica un grand jardin cher.
Cependant, le directeur ne souhaite pas construire de nouvelles attractions ni agrandir le parc. Cet espace consacré au végétal, ludique et familial mise uniquement sur le renouvellement des animations tous les ans et l'accent mis sur davantage d'immersions. Il est prévu d'ouvrir deux ou trois espaces inédits à chaque saison.
Terra Botanica vise dans un premier temps les 300.000 visiteurs et ambitionne d'atteindre les 400.000 visiteurs à plus long terme. La stratégie s'étale sur dix ans, mais dans cinq ans sera fait un premier bilan. À ce moment là il sera décidé, soit de continuer sur cette lancée, soit de changer de stratégie.
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