samedi 10 janvier 2015

À Disneyland Paris, hommage aux victimes des attentats et fausse alerte

Personne n'ignore que, le 7 janvier, un terrible attentat commis par deux terroristes touchait le journal Charlie Hebdo, entraînant la mort de 12 personnes et plusieurs blessés. Les événements tragiques se sont ensuite enchaînés (un policier municipal abattu le lendemain matin, puis les deux prises d'otages hier avec de nouvelles victimes et les assassins qui ont finalement été tués lors de l'assaut). ParcPlaza.net n'est pas là pour réellement relater ce genre d'informations, mais le monde entier se sent concerné et condamne de tels actes. La minute de silence qui avait lieu à midi le 8 janvier a été respectée dans toute la France, dont Disneyland Paris.

Disneyland Paris est ouvert 365 jours par an et était donc ouvert à ce moment là. Le resort a donc respecté ce moment de recueillement en mémoire des victimes. A 11h55, les files d’attente des attractions ont été provisoirement fermées, la centrale de réservation a interrompu ses activités et une annonce a été faite dans tout le resort par l'intermédiaire des différents hauts-parleurs pour informer les visiteurs de cette minute de silence, comme le signale Dlrp Express. Les visiteurs et les employés de Disneyland Paris se sont arrêtés et ont respecté ce moment de recueillement.




Et de nombreux autres parcs se sont joints à ce mouvement.




Par ailleurs, aujourd'hui une fausse alerte a eu lieu à l'hôtel Sequoia Lodge. Une touriste d'une trentaine d'années qui logeait dans cet hôtel de Disneyland Paris a été placée samedi en garde à vue après avoir prétendu (alors que ce n'est pas vrai) être la compagne, activement recherchée par la police, d'Amedy Coulibaly, le preneur d'otages du supermarché casher, comme on peut le lire dans la presse. Cette personne qui était venue de Marseille avec sa famille au Sequoia Lodge "a crié depuis la fenêtre de sa chambre: 'je suis la compagne de Coulibaly et je vais tout faire sauter'", ce qui a entrainé l'évacuation et l'inspection de l'hôtel. Le parquet a annoncé son intention de la poursuivre pour "diffusion d'une fausse information" visant à faire croire qu'un attentat allait être commis. Elle comparaîtra donc lundi devant le tribunal de Meaux et risque deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.