mardi 26 octobre 2010

Chiffre d'affaires 2009 - 2010 des parcs de la Compagnie des Alpes en baisse

La Compagnie des Alpes présente ses résultats annuels pour la période du 1er octobre 2009 au 30 septembre 2010.

Extrait du communiqué de presse:
Chiffre d’affaires de l’exercice 2009-2010 : 596,6 M€, soit +4,1 % à périmètre réel et -2,6 % à périmètre comparable (hors Aqualibi)

26 octobre 2010 – Le chiffre d’affaires du groupe CDA pour l’exercice 2009-2010 s’établit à 596,6M€, en progression de 3,6% à périmètre réel publié. A périmètre comparable, le chiffre d’affaires est en retrait de -3,1%.
Ces données n’intègrent pas les effets de la fermeture pour rénovation de l’Aqualibi en Belgique. Retraité de ce phénomène, le chiffre d’affaires consolidé annuel du Groupe progresse de 4,1% à périmètre réel et diminue de -2,6% à périmètre comparable.

Parcs de loisirs : recul du chiffre d’affaires de -5,3% à 230,8 M€ (hors Aqualibi) ; retour au niveau observé en 2008 après une année 2009 record

Le chiffre d’affaires 2009-2010 des Parcs de loisirs, retraité des effets de la fermeture pour travaux de rénovation de l’Aqualibi, affiche un retrait de -5,3%, et ressort à un niveau équivalent à celui de 2008.
La fréquentation a reculé de -6,3 %, tandis que la dépense par visiteur a maintenu une évolution
positive, avec une croissance de 1%.

Poursuivant la tendance observée au cours du 3ème trimestre, les mois d’été, qui représentent plus de 50% de l’activité des Parcs de loisirs, ont enregistré une baisse de chiffre d’affaires de -5,7% (hors Aqualibi) dont -6,4% de fréquentation et +0,7% de dépense par visiteur.

L’activité des parcs de loisirs a pâti de facteurs exogènes globalement défavorables, au premier rang desquels les conditions météorologiques et la morosité économique, qui ont notamment affecté l’Europe du Nord. Les loisirs de proximité n’ont en outre pas bénéficié du même engouement que l’été dernier, tandis que le retournement de tendance observé sur la clientèle touristique (notamment en France) a davantage favorisé les parcs de destination (tel le Futuroscope), segment sur lequel le groupe est encore peu présent.

Dans ce contexte, et ainsi qu’anticipé lors de la publication du chiffre d’affaires du 3ème trimestre, le groupe n’a pu rééditer la performance record de 2009 dans ses parcs de loisirs (+6% de croissance du chiffre d’affaires), qui a créé un effet de base difficile à compenser, notamment en termes de fréquentation. Le maintien de la dépense par visiteur, dans cet environnement très difficile, illustre en revanche la volonté du Groupe, de renforcer sa capacité à maintenir et augmenter ses marges à moyen terme, en confortant l’attractivité de ses produits, plutôt que s’engager dans une politique promotionnelle généralisée exagérément agressive et réactive, qui n’est pas compatible avec une ambition de création de valeur à moyen terme.

Les performances des différents parcs de loisirs ont varié suivants les segments d’activité. Les sites touristiques tels que Musée Grévin, les aquariums, et delphinariums enregistrent des progressions par rapport à l’exercice précédent. Musée Grévin connaît la plus forte performance avec un chiffre d’affaires en augmentation de 9%.

Perspectives :

Ainsi qu’indiqué lors de la publication du chiffre d’affaires du 3ème trimestre, le groupe a pris en cours d’exercice des mesures visant à atténuer l’effet des évolutions de l’activité sur ses résultats opérationnels et la formation de son cash flow libre.

Les effets de ces mesures et les conséquences positives de l’intégration de Deux Alpes Loisirs devraient permettre au Groupe de connaître pour l’exercice 2009-2010 une évolution très limitée de ses résultats opérationnels, et de dégager un niveau de cash flow libre globalement en ligne avec la moyenne des trois dernières années.

Les résultats du Groupe bénéficieront également de la diminution sensible des frais financiers, conséquence du désendettement très important réalisé au cours de l’exercice.

Au-delà, la CDA, en dépit des aléas conjoncturels dont elle s’est employée à réduire les effets négatifs au cours de cet exercice, entend maintenir le cap et accélérer son inflexion stratégique.

Dotée désormais d’une structure financière solide et pérenne, à la suite du refinancement de la dette, du renforcement de ses fonds propres et de son émission obligataire, le Groupe mènera une stratégie de croissance sélective et offensive, tant sur le plan organique qu’externe.

C’est dans ce contexte que s’inscrira notamment la politique d’investissement du Groupe en 2011, avec notamment la relance de la marque Walibi dans cinq parcs de loisirs et le lancement d’investissements structurants dans les deux métiers. C’est également dans ce cadre que la CDA a finalisé les accords lui permettant d’intégrer le Futuroscope, opération qui devrait être très rapidement créatrice de valeur.