À Disneyland Paris, après un mois de négociations entre la direction et les organisations syndicales d'Euro Disney (société qui exploite Disneyland Paris), un accord a été trouvé pour proposer une rupture conventionnelle collective à une partie des salariés en contrat à durée indéterminée (14.620 personnes y sont en contrat à durée indéterminée), comme on peut le lire dans Le Parisien. Un maximum de 1052 salariés volontaires pourront bénéficier de cette rupture conventionnelle collective, ce qui devrait entraîner la suppression de 452 postes.
La direction s'est engagée dans cet accord à ne procéder à aucun licenciement économique d'ici janvier 2023. Ce dispositif a été envisagé par la direction et les partenaires sociaux après la multiplication, depuis l'été dernier, des demandes de ruptures conventionnelles individuelles, comme l'expliquait la présidente d'Euro Disney, Natacha Rafalski, dans une note interne adressée aux salariés datant du mardi 24 novembre. Seule une partie des 14620 salariés en CDI du resort sont éligibles à cette rupture conventionnelle collective à laquelle ils pourront candidater du 8 au 27 février prochains.
Les artistes, cascadeurs et salariés proches de la retraite seront prioritaires. Cela concerne notamment les techniciens, cascadeurs, artistes et comédiens des spectacles Moteur Action (définitivement fermé au parc Walt Disney Studios) et Wild West Show (définitivement fermé au Disney Village), les artistes de rue et les musiciens du Disney Village et des parcs, les marionnettistes du Lucky Nugget, les agents de réservation et de restauration. Pour y être éligibles, ils devront cumuler au moins deux ans d'ancienneté.
Des emplois administratifs et support concernés par la transformation digitale sont également éligibles, comme les secrétaires de direction, les agents administratifs ou de comptabilité avec là encore au moins deux ans d'ancienneté. Des emplois opérationnels et techniques sont aussi concernés comme les agents de restauration, de sécurité, de propreté ou les techniciens de maintenance et d'horticulture, ayant une ancienneté de 17 ans et plus.
Les candidatures pour adhérer à cette rupture conventionnelle collective seront étudiées du 1er au 6 mars et les salariés candidats recevront une réponse entre le 8 et 13 mars avant d'éventuellement signer leur rupture de contrat de travail à partir du 15 mars. Les indemnités de départ seront comprises entre 15.000 et plus de 100.000 euros selon l'ancienneté et éventuellement d'aides à la formation, à la mobilité géographique, à la création ou à la reprise d'entreprise.
Par ailleurs, certaines catégories pourront se voir reclasser à l'intérieur du groupe et postuler à des centaines d'autres emplois dans le resort.
La réouverture de Disneyland Paris est toujours officiellement prévue le 12 février.
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