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samedi 9 avril 2011

Pairi Daiza: 10 nouveautés en 2011

Pairi Daiza (anciennement connu sous le nom Paradisio) continue sa transformation, en proposant beaucoup de changements pour la saison 2011 qui commence aujourd'hui. On pourra notamment y découvrir de nouveaux "mondes", de nouveaux animaux, de nouvelles expériences culinaires et un film 3D.

Pour plus de détails, voici le communiqué de presse présentant toutes les nouveautés 2011:
Pairi Daiza: les 10 nouveautés de la saison 2011
Que peuvent avoir en commun une authentique météorite de 22 kg, des oliviers vieux de plus de 1000 ans, des bonsaïs séculaires, des éléphants tout droit sortis d'un film 3D qui viennent vous caresser, un véritable lagon corallien des Mers du sud, une poupée sorcière anglaise du XIXème siècle aux propriétés stupéfiantes, de délicieuses recettes ancestrales asiatiques, une forêt de fougères arborescentes géantes, des “poissons pédicures” qui vous rénovent divinement les pieds, ou encore la plus vénérable des maisons de thé de Shanghai?

A première vue, rien. Dans notre monde en tout cas. Mais dans celui de Pairi Daiza, tous ces éléments disparates ne sont que quelques-unes des nouveautés surprenantes que nous apportons aux 55 ha du Parc pour en faire un espace magiquement inclassable.

Plus que jamais, Pairi Daiza accélère sa mutation en un "jardin extraordinaire qui abrite toutes les beautés du monde". Le leitmotiv : progresser pour toujours plus de plaisir et d’émotion à la rencontre de l’autre, animal, végétal ou humain. Pour la plus grande joie de ses centaines de milliers de visiteurs annuels.

En effet, en 2011, Pairi Daiza offre une combinaison exclusive de nature, de culture et de beauté. Qualité et respect de l’authenticité sont les maîtres-mots de la démarche du parc, qui a une fois de plus réalisé des investissements et des travaux considérables pour affirmer une personnalité qui se démarque de celles des parcs animaliers traditionnels. La mutation en “collection de beautés, de nature et de civilisation” est loin d’être terminée mais les visiteurs verront, cette saison déjà, des changements spectaculaires dans plusieurs zones de Pairi Daiza.

Pairi Daiza : les 10 grandes nouveautés 2011

- Les poissons pédicures du cabinet du Docteur Yu.

Voilà une expérience inédite en Belgique à cette échelle. Découvrez six bassins de marbre de Carrare, dans lesquels évoluent les Garra Rufa. Ces petits poissons docteurs, utilisés depuis des millénaires tant au Proche-Orient qu’en Asie, nettoieront et masseront très délicatement les pieds des visiteurs pendant une dizaine de minutes, dans une eau à 23-24 degrés. Le cabinet du Dr Yu (yu signifie poisson en mandarin) est composé de deux nouvelles salles tapissées de pierres semi-précieuses : des labradorites de Madagascar et des agates du Brésil. Un cadre raffiné pour une expérience unique qui restera dans la mémoire de tous ceux qui la tenteront.

- Un cabinet des curiosités.

Celui-ci fourmille d’objets étranges et spectaculaires ! On y découvre une véritable météorite (22 kilos) découverte en Argentine, le fœtus d’un agneau à huit pattes, des têtes réduites de Jivaros ou encore une authentique “poupée sorcière” anglaise du XIXème siècle. Elle a servi lors d’une centaine de cérémonies d’exorcisme. Etrange: on a beau la photographier sous le même angle, la photo obtenue n’est jamais tout à fait la même...

Ces curiosités sont présentées dans de superbes vitrines du XIXème siècle en acajou et bronze, provenant du Musée Maritime de Londres.

- Un nouveau monde, l’Océanie.

Plus besoin de prendre l’avion pour découvrir les trésors du bout du monde. Pairi Daiza vous dévoilera, au cours de la saison, la faune et la flore typiques de l’Océanie - grands kangourous, casoars et fougères géantes telles qu’on en trouvait à l’époque des dinosaures. Au bord de la lagune, au pied de l’aquarium, un nouvel espace accueillera ces populations et ces forêts extraordinaires. Et pour protéger cette ambiance des antipodes, un enclos sacré, à la palissade sculptée par des maoris.

- Des arbres exceptionnels pour sublimer les jardins.

Un olivier de 13,6 mètres de haut et vieux de 1300 ans, deux autres qui ont plus de mille ans, des bonsaïs séculaires - choyés par plusieurs générations de maîtres - d’une beauté à couper le souffle, et bientôt des palmiers dignes des plus belles plages tropicales, ... les jardiniers de Pairi Daiza ont sillonné le monde pour ramener des centaines d’arbres plus spectaculaires les uns que les autres.

- Un lagon des Mers du sud et son récif corallien.

Découvrez ce nouvel univers paradisiaque des Mers du sud dans l’aquarium du Parc. En reproduisant ce biotope, les scientifiques de Pairi Daiza entendent conscientiser les jeunes sur la terrible fragilité de cette merveille de la nature. A proximité, une petite grotte révélera prochainement de véritables trésors sous-marins, dont plusieurs centaines de porcelaines chinoises provenant de l’épave d’une jonque du XIIème siècle.

- De nouveaux animaux.

Plus que jamais, Pairi Daiza offre à ses visiteurs un contact privilégié avec la nature.
Nouvelles espèces de reptiles, adorables bébés singes saïmiris et autres petits potamochères "porcs à pinceaux", nés au Parc, viennent de rejoindre les 4.000 animaux qui vivent déjà dans nos jardins. Dans les semaines à venir, Pairi Daiza aura la grande joie d’accueillir de grands kangourous, des casoars et des singes Colobes Guéréza.

- L’espace consacré à la Chine encore agrandi et magnifié.

Le jardin chinois, qui est depuis son inauguration un des plus grands succès de Pairi Daiza, dévoile trois nouveaux chefs d’œuvre de l’architecture chinoise, dont la reconstitution à l’identique de la plus ancienne Maison de Thé de Shanghai. Ils ont été construits selon les techniques ancestrales par les artisans chinois choisis pour avoir restauré les jardins de Xhu Zu, patrimoine mondial de L’Unesco. Deux des bâtiments sont implantés autour de la toute nouvelle Cour du Marchand de Thé, au cœur de laquelle coule une paisible cascade typiquement chinoise. La plus grande de ces constructions abrite le Temple des Délices, un restaurant asiatique. Levez les yeux et admirez sa charpente exceptionnelle, inspirée de celle d’un temple taoïste.

- Une cuisine artisanale à Pairi Daiza

Conscient des efforts à effectuer pour élever le niveau de sa restauration, Pairi Daiza a fait appel au professionnalisme du traiteur Paulus. Tout en conservant ses activités gastronomiques de traiteur, l’équipe de Paulus entend démontrer à Pairi Daiza qu’il est possible de concilier une cuisine saine et savoureuse, avec un service rapide, à un prix abordable.

Sans révolutionner les cartes des différents restaurants, la préparation des repas se fera désormais de manière artisanale en mettant l’accent sur la fraîcheur des ingrédients et leur saveur.
Dans cet esprit, la saison 2011 verra l’ouverture de deux nouveaux restaurants :
>Le Moulin des Moines : une petite restauration sera servie dans le moulin abbatial du XVIIe siècle magnifiquement restauré.
>Le Temple des Délices : le traiteur Paulus proposera, sous la forme d’un buffet, des mets asiatiques ancestraux, concoctés par des chefs cambodgiens et vietnamiens.

- Le royaume de Ganesha (Indonésie) embelli.

Du côté du temple hindouiste qui sert de toile de fond au parc, tout l’aspect extérieur a été retravaillé et des bas-reliefs sculptés en Indonésie ont été placés sur le pourtour. Une finition détaillée qui ajoute encore une touche de beauté à ce site lui aussi particulièrement apprécié des visiteurs.

- Une expérience étonnante en 3D : la trompe d’un éléphant sauvage vient vous caresser.

Le paquebot Mersus Emergo, amarré sur la lagune, vous présente sa nouvelle salle de cinéma « in-Mersus » et un film en relief sur les éléphants sauvages du Delta de l’Okavango (filmés pour la première fois en 3D). 8.30 minutes de sensations garanties... en particulier quand le bout de la trompe d’un éléphant sauvage vient littéralement caresser le nez du spectateur. Le film a été réalisé par n-Wave, la société de production du meilleur réalisateur 3D qui soit, le Belge Ben Stassen (Fly me to the moon, Around the world in 50 years et Le Voyage extraordinaire de Samy, entre autres). A voir, absolument !

Pairi Daiza. Toutes les beautés du monde ont trouvé leur jardin.

A PROPOS DE PAIRI DAIZA SA

Eden d’un jour, PAIRI DAIZA offre aux visiteurs une journée d’émerveillement au contact des animaux sauvages et les sensibilise à la beauté et la fragilité de la nature.
PAIRI DAIZA héberge plus de 4.000 animaux du monde entier, oiseaux, mammifères, poissons, reptiles... sur le site de l’ancienne abbaye de Cambron aux arbres séculaires et aux nombreux bâtiments historiques. On y voyage d’un continent à un autre en quelques pas, dans des jardins authentiques aux multiples richesses naturelles, culturelles et spirituelles. PAIRI DAIZA poursuit également une trentaine de programmes scientifiques pour la préservation d’espèces menacées en assurant leur reproduction au cœur même du parc.
Pairi Daiza est une société anonyme belge, cotée sur NYSE Euronext Brussels (code : PARD).
Via NewsRiders

mardi 6 avril 2010

Parc Paradisio (Pairi Daiza): nouveau site et nouveaux projets

Une nouvelle saison a commencé au parc animalier belge Paradisio, devenu désormais Pairi Daiza. C'est un changement de nom qui se fait en douceur pour que le public ait plus facile pour s'adapter à cette nouvelle dénomination.

Le site internet du parc, qui était encore jusqu'ici www.paradisio.be vient de changer, la nouvelle adresse www.pairidaiza.be vient d'être activée où l'on peut y découvrir notamment le nouveau logo. L'ancienne adresse redirige désormais vers la nouvelle.

Le nouveau site web du Parc Paradisio / Pairi Daiza


Voici une vidéo du parc annonçant le changement de nom:



Pour le reste, le contenu et design du nouveau site restent sensiblement les mêmes que sur l'ancien.

Ci dessous, le communiqué de presse expliquant la raison du changement de nom du parc ainsi que les différents projets prévus pour les prochaines années:
Pourquoi,
Pour quoi,
Paradisio devient ...


Après 16 ans d’existence, Paradisio change de nom et devient Pairi Daiza

Prématurément divulguée, l’information a fait des vagues. Elle suscite pas mal d’incompréhension et bon nombre de questions tout à fait légitimes.

« Pourquoi changer un nom connu de tous, c’est un suicide commercial ! »

Nous sommes bien conscients de ce que représentent la notoriété et le capital de sympathie d’une appellation que nous avons inventée et popularisée au fil des ans et qui évoquait déjà une certaine idée du Paradis.

A l’origine, Paradisio c’était le paradis au pays des oiseaux. Au fil des ans, le Parc a sensiblement évolué. Rappelez-vous les grandes étapes qui ont marqué son histoire. En 2000, pour sa septième saison, Paradisio s’ouvre à d’autres espèces (l’Oasis, la serre cabriolet avec ses suricates, loutres, caïmans...). 2001, l’ouverture de l’aquarium Nautilus, des Iles Madidi (singes-écureuils) et Nosy Komba (lémurs de Madagascar).
2002, avec Algoa Bay (otaries à fourrure d’Afrique du Sud), 2003 avec l’ancien baleinier Mersus Emergo (exposition WWF, accueil du centre de revalidation pour reptiles de l’asbl Carapace, hippopotames, girafes, tapirs et gibbons, bientôt rejoints en 2009 par des éléphants d’Asie).

En 16 saisons, le Parc a mué d’un simple jardin ornithologique en un véritable zoo du futur. Dans le même temps, sa fréquentation est passée de 160.000 à près de 900.000 visiteurs. Nous n’avons jamais pensé qu’une telle évolution justifierait à elle seule l’abandon d’un nom bien ancré dans la mémoire collective.

Dès le départ, ce qui a fait le succès de Paradisio, c’est son côté multi dimensionnel.
Tous les membres de la famille y trouvent leur compte mais chacun pour des raisons différentes. Les enfants sont incontestablement attirés par les contacts privilégiés avec les animaux et la plaine de jeux tandis que les adultes sont davantage séduits par la beauté du site, de ses arbres et des jardins.

De la détente au ressourcement.

En 2006, le jardin chinois a introduit dans le Parc une nouvelle dimension spirituelle.
L’agencement du jardin dans le respect d’une tradition millénaire, la présence de multiples éléments de décoration en provenance de tous les coins de la Chine, le souci du détail et de l’authenticité, en font un véritable lieu de dépaysement et de ressourcement. Le jardin chinois classique ne se contente pas de vouloir être beau. Tout en rebondissements et en succession de panoramas, il veut dépayser, surprendre, amuser, faire réfléchir, inciter à la méditation sur le sens de nos actions et de notre vie.

Ce jardin est un jardin de sagesse, mais aussi de fantaisie. Il aide à guérir des folies du monde extérieur. Le rêve est présent dans toutes ses dimensions et tout en s’affranchissant des contraintes extérieures, il reconstitue en petit un monde idéal, avec ses montagnes, ses rivières, ses fleuves, ses mers, ses bois, ses forêts, ses passions, ses sentiments. Un monde d’énigme et de magie qui repose, qui donne envie de prendre le temps de vivre. On peut résumer le jardin chinois dans ces quelques mots empreints de sagesse poétique : « Celui qui a acquis la disponibilité voulue pourra découvrir un palais princier sous un brin d’herbe tandis qu’un simple brin d’herbe pourra dissimuler un palais princier à celui qui en est dépourvu ».
Depuis 2009, l’expérience spirituelle que le Parc entend offrir à ses visiteurs s’est encore enrichie avec le Royaume de Ganesha, qui les invite à un voyage à travers plusieurs îles de l’archipel indonésien. Il s’agit essentiellement de Bali, qui présente la particularité d’être la seule ayant gardé des traditions hindouistes, teintées de bouddhisme et d’animisme, mais aussi, par des allusions diverses, de Java, de Timor, des Célèbes, de Bornéo et de Sumatra. Le Royaume s’inscrit totalement dans cette nouvelle dimension : rendre hommage aux beautés du monde, féconder les rêves et les réflexions.

Outre l’enrichissement permanent de la faune et de la flore qui font le succès du Parc depuis son origine, cette nouvelle dimension spirituelle constituera l’essence-même des prochains développements et devient ainsi de plus en plus incompatible avec le nom Paradisio qui évoque davantage un parc d’attractions.

En conclusion :
A Paradisio, l’Homme était au cœur de la Nature.
A Pairi Daiza, la Nature est au cœur de l’Homme.


Par ailleurs, l’avènement de l’internet a révélé que le nom Paradisio était de plus en plus utilisé pour des activités aussi diverses que des salons de beauté, un groupe de musique, des night-clubs, voire des bars dans certains quartiers chauds...

« Pourquoi Pairi Daiza ? »

« Le grand art du jardin est ce par quoi une civilisation cherche, non point à copier la nature mais à se servir des éléments qu’elle fournit pour exprimer sa conception la plus haute du bonheur. »

Nous faisons nôtre cette belle définition que Jacques Benoist-Méchin donne du jardin dans son livre « L’homme et ses jardins ou les métamorphoses du paradis terrestre ».

Dans quel jardin s’imaginer le plus heureux si ce n’est au paradis ?

En remontant aux origines de notre civilisation, le nom le plus ancien qui désigne le paradis est précisément « Pairi Daiza », qui signifie en vieux persan « jardin clos » ou « verger protégé de murs ».

Si Paradisio et Pairi Daiza (le premier étant dérivé du second) évoquent la même idée, celle du jardin d’Eden, le changement de nom traduit un véritable retour aux sources, dans le même souci d’authenticité que celui qui anime la conception de nos jardins.

A la différence du nom Paradisio trop galvaudé, Pairi Daiza est une page vierge sur laquelle nous serons les seuls à pouvoir dessiner. Il y aura toujours des tas de Paradisio mais il n’y aura qu’un Pairi Daiza.

Notre identité, Pairi Daiza, s’installera progressivement à l’intérieur comme à l’extérieur du Domaine de Cambron, pour prendre en douceur le relais du nom Paradisio.
« Pour que le Paradis règne ici-bas,
Paradisio devient Pairi Daiza »


« Pairi Daiza, difficile à prononcer ! »

Pairi Daiza se prononce simplement [pè :ri da :yza] et ne comporte que quatre syllabes, comme Pa-ra-di-sio.

« Elitiste Pairi Daiza ? »

En évoluant vers Pairi Daiza, nous gardons une consonance familière tout en lui ajoutant un caractère intrigant et une dimension de légende à laquelle Paradisio, trop galvaudé, ne peut prétendre. Il faut ici très vite dissiper une équivoque, ne pas laisser s’installer l’idée fausse que l’appellation Paradisio, trop populaire, devrait céder la place à un concept élitiste. C’est tout juste le contraire.

Est-ce faire preuve d’élitisme que de vouloir améliorer sans désemparer la qualité du contenant et du contenu, les messages de notre parc? La mission que nous nous sommes définie depuis toujours est d’émerveiller le visiteur au contact de la nature. Cette mission-là, par définition, ne sera jamais totalement accomplie: il faudra en permanence viser plus haut, pour que la nature - qui en a terriblement besoin - touche l’homme au coeur. Pairi Daiza est probablement sur cette terre le nom le plus ancien du Paradis perdu, c’est un formidable challenge que de tout faire pour le retrouver.

Loin d’être un concept réservé à quelques privilégiés,
Pairi Daiza veut parler au cœur et à l’esprit de chacun.


Pairi Daiza, bien plus qu’un simple changement de nom :
des projets d’envergure.


Au cours des cinq prochaines années, Pairi Daiza consacrera autant de moyens à l’enrichissement du site que durant les 16 années d’existence de Paradisio.

Levons le voile :

• L’Afrique ensorcelante

Une collection de masques et de fétiches vaudou en provenance du Bénin et du Togo, sont à l’origine du projet africain.

Deux authentiques autels d’offrandes, construits par un vieux prêtre avec des coquillages et des os humains témoigneront de la spiritualité animiste et des rapports des esprits à la nature.

Les visiteurs entreront dans un monde à part, fait de maisons en terre en bordure d’une savane africaine peuplée de girafes, d’hippopotames, de rhinocéros, d’antilopes, mais aussi de lions et de guépards.

L’Afrique authentique et pas en « toc » !

• Le Grand Nord

Le rapport originel à la nature se retrouvera dans un monde paléo-arctique peuplé d’ours, de rennes et de loups. Nomadisme et sédentarisation seront au centre des éléments culturels amérindiens et eurasiens qui trouveront leur expression originelle avec une totale fidélité. La sobriété dans l’exploitation de la nature pour la survie de l’homme en cette région du monde, donnera une leçon de vie et la philosophie du respect : faire beaucoup avec peu ...

• Le jardin chinois deviendra un monde à part

Dans la cour de la Maison du Marchand de Thé, un temple à la charpente et à la toiture des plus précieuses, sera l’un des nouveaux lieux de repos et de restauration pour ceux qui voudront s’immerger dans la culture chinoise. Une soixantaine d’artisans chinois arriveront au printemps pour compléter les travaux de gros œuvre confiés à des entrepreneurs et architectes belges.

Une copie conforme de la plus vieille maison de thé de Shanghai trouvera une retraite définitive au coeur de Pairi Daiza.

Une grande météorite ramenée du nord de la Chine sera abritée dans un pavillon de pierre construit autour d’elle.

• De vraies rizières au Royaume de Ganesha

En contrebas du temple balinais, les terrasses en gazon seront réaménagées en véritables rizières.

• Art et Saveurs au Pays Thaï

Un des plus grands maîtres-sculpteurs du bois encore en vie, Khru Kham-ai Dejduangtae, sera mis à l’honneur par la présence de certains de ses chefs-d’œuvre, des sculptures monumentales et deux vieilles maisons en tek qui ont échappé aux flammes d’un incendie qui a détruit une grande partie de ses réalisations. Un musée à son nom évoquera la dimension spirituelle et artistique de cet homme hors du commun, maître-enseignant qui a porté jusqu’à l’idéal la notion de professeur (il n’a jamais vendu ses œuvres) et formé de nombreux maîtres actuels. Ce musée abritera un petit joyau architectural : un temple bouddhiste en bois, comme on en trouve encore au nord de la Thaïlande.

En contrepartie, Pairi Daiza financera la reconstruction, à Chiang Mai, d’un centre-école « du maître à l’apprenti » où l’on commencera à apprendre l’écriture sur bois, c'est-à-dire sculpter des éléphants.

Une écurie pour éléphants sera construite dans le plus pur respect de ces doux géants qui ont élu domicile à Pairi Daiza. Et, probablement unique au monde, une piscine avec une paroi de verre qui offrira aux visiteurs une vision sous-marine du bain des éléphants.

Mais ce n’est pas tout.

Un restaurant thaï, sur pilotis, fait aussi partie des projets.

• Le Billabong

Ce projet dont l’inauguration est prévue au cours de l’été 2010 trouve sa place au bord de l’un des deux grands étangs de Pairi Daiza. Des centaines de fougères arborescentes (espèces en voie de disparition) et en provenance des forêts de Tasmanie attendent leur sauvetage pour être replantées dans l’enceinte de Pairi Daiza. La flore australienne sera très présente, mais aussi des kangourous, des oiseaux emblématiques et peut-être même des diables de Tasmanie.

Une opale géante, brute, de plusieurs dizaines de kilos en provenance des mines de Brisbane, sera exposée dans cette Australie condensée à Pairi Daiza.

• Horizons perdus

Les cultures mortes Maya et Incas vont tenter de remonter le temps dans cette zone amazonienne très nature. Architecture et forêt montreront qu’il n’existe pas de biodiversité sans ethno-diversité sur terre. Forcer l’émerveillement, préserver le vivant mais pas comme un réflexe égoïste ...

Pairi Daiza, c’est un voyage permanent pour ouvrir les yeux, d’ici vers là-bas. Il faut parfois ne pas craindre de bousculer les vérités premières car « les autres vérités ont aussi quelque chose à nous dire » !

• Le caravansérail

Dans un immense caravansérail, Pairi Daiza présentera aux visiteurs des objets et denrées issues de l’artisanat mondial et du commerce équitable tout en leur offrant la possibilité de les acheter.

Dans cet esprit, un partenariat est à l’étude avec l’O.N.G. Max Havelaar.

• Mille et Une Nuits à Pairi Daiza

La grande serre l’Oasis sera transformée de fond en comble en un palais oriental grâce au savoir-faire millénaire des artisans marocains.

• « Les Habits de la Nature », une exposition à ciel ouvert

Le mariage de la nature et de l’homme ne peut mieux s’illustrer qu’au travers des photos uniques au monde réunies dans un ouvrage intitulé « Les Habits de la Nature », signé d’un grand photographe franco-allemand, Hans Silvester. Un « jeu de la séduction » entre les jeunes gens et jeunes filles de cette communauté sud-éthiopienne de la Vallée de l’Omo, qui se parent ou se déguisent de fleurs et de plantes, se maquillent de couleurs naturelles que leur offre la nature, pour plaire.

Les photos de ce grand artiste amoureux et défenseur des richesses et beautés de la nature depuis plus de 30 ans, seront exposées et réparties dans Pairi Daiza, comme si des premières paillettes de beauté avaient été jetées du ciel pour venir orner les lieux.

En 25 panneaux de 1m80 de haut ou de large : c’est l’illustration de cette communion entre la culture de l’Homme et de la Nature, dans sa plus simple vérité.

D’autres chantiers ont déjà été entamés et d’autres encore le seront au cours des mois et des années à venir.

Un patrimoine, un héritage à entretenir et à restaurer

• L’escalier monumental, la tour abbatiale, la grande porte ...

Le patrimoine, lui aussi, a bien mérité sa place au paradis. Ce que nous avons fait par le passé – la restauration de la crypte de l’abbaye de Cambron (couronnée d’un Caius du Patrimoine en 2006), celles de la Haute Porte et de l’escalier monumental – sera évidemment poursuivi car nous voulons que Pairi Daiza soit aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur.

• Le moulin de l’Abbaye

Les travaux de rénovation ont commencé dans le respect des origines du bâtiment pour y offrir ensuite une petite restauration au visiteur.

• La Brasserie des moines de Cambron

Une brasserie artisanale sera reconstruite sur les fondations d’anciens bâtiments monastiques pour ressusciter la fameuse bière de l’Abbaye de Cambron.

Comme jadis, la bière sera brassée avec l’eau de la source Saint-Bernard aux vertus réputées curatives, qui jaillit au cœur de la Tour érigée pour la protéger.

MAIS AUSSI...

Des pièces de collection en provenance du monde entier ... à protéger:
• La momie de Rascar Capac
• Des sarcophages
• Des sculptures
• Des objets, des histoires ...

De la beauté en tout, partout et pour tous,
C’est l’esprit Pairi Daiza.

mardi 30 mars 2010

Le Parc Paradisio devient Pairi Daiza

Le directeur, Eric Domb, l'a confirmé aujourd'hui (la rumeur circulait depuis plusieurs jours), le Parc Paradisio change de nom pour devenir Pairi Daiza.
Le parc animalier belge, malgré la notoriété acquise par son nom depuis son ouverture en 1993, souhaite abandonner son nom car il ne correspondait pas assez à "l'évolution spirituelle du parc ces dernières années", passé d'un jardin ornithologique à un parc zoologique plus diversifié. On peut lire cette information sur Actu24.

Actuellement le site internet n'a pas changé (de nouveaux noms de domaine ont été achetés mais il n'y a encore rien à y voir), cependant dès l'ouverture de la nouvelle saison, le 3 avril 2010, le nouveau nom sera d'application.

Pairi Daiza est un nom proche de l'ancien, qui signifie en persan "jardin clôturé" ou encore "verger protégé des murs".

Le Parc Paradisio a beaucoup évolué ces dernières années avec, outre de nouveaux animaux, également tout un cadre qui a évolué avec des jardins thématisés tels que le jardin chinois (en 2006) et le royaume de Ganesha (en 2009).

Près de 60 millions d'euros d'investissements sont annoncés pour les cinq prochaines années, ce qui est énorme pour un parc comme Paradisio (cela représente le montant investi durant les seize années précédentes). Différentes zones de la planète seront mises à l'honneur dont l'Australie, l'Afrique, le grand Nord et la Thaïlande.

Pairi Daiza espère atteindre 1 à 1,2 millions de visiteurs annuellement (près de 900.000 visiteurs sont venus en 2009).

mardi 1 décembre 2009

Fréquentation record au Parc Paradisio en 2009: 874.147 visiteurs

La Libre Belgique nous apprend aujourd'hui que le Parc Paradisio a atteint une fréquentation record de 874.147 visiteurs, alors qu'en 2008 668.271 personnes avaient été accueillies.


Entrée du Parc Paradisio - Photo: Parc Plaza

C'est le Chief Executive Officer du parc animalier belge, Eric Domb, qui en a fait l'annonce à l'occasion de la présentation des résultats semestriels. Ces bons résultats, qui d'année en année progressent, sont le fruit d'une politique de nouveautés régulières (en 2009 le Jardin Indonésien nommé "Royaume de Ganesha", qui abrite des éléphants), de plus cette année dans le contexte de la crise économique les gens ont favorisé le tourisme de proximité, ce qui a profité au Parc Paradisio.

Le chiffre d'affaires pour la période entre le 1er avril et fin septembre 2009 s'élève à 17 millions d'euros (+ 41 %) et le bénéfice net est de 8 millions d'euros (+ 55 %), c'est une affaire qui marche.

samedi 31 octobre 2009

Communiqué: Consternation au Parc Paradisio

Communiqué de presse:
Consternation au Parc Paradisio

Sammy, l'éléphant mâle âgé de 18 ans, s'est couché ce matin dans son écurie pour ne plus se relever.


Si, depuis quelques jours, Sammy montrait quelques signes de faiblesse et faisait l'objet d'une attention redoublée de la part de ses soigneurs et des vétérinaires du Parc, rien ne laissait présager une issue aussi brutale.
L'éléphant sera transféré sous peu à l'Université de Liège en vue d'y être autopsié. Les plus grands scientifiques belges et européens compétents en la matière tenteront de déterminer les causes de ce décès inexpliqué.
Cet événement suscite une forte émotion parmi le personnel du Parc Paradisio ainsi que du Zoo d' Amersfoort (Pays-Bas), où il a grandi et à qui il appartenait toujours.

mercredi 23 septembre 2009

Le Parc Paradisio recueille un jeune couple d'éléphants de Sumatra

Une nouvelle en provenance du Parc Paradisio:

Le Parc recueille un jeune couple d'éléphants de Sumatra

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Ils sont jeunes, ils sont beaux et viennent en droite ligne d'Indonésie. « Valentino » et « Ani », deux magnifiques éléphants de Sumatra, âgés de respectivement 5 et 4 ans, viennent d'accomplir un voyage exceptionnel pour arriver en Belgique, au Parc Paradisio. C'est une première européenne, car jamais auparavant aucun éléphant de cette sous-espèce dite « de Sumatra » (« Elephas maximus sumatranus »), né en captivité, n'avait touché le sol européen.

Tous deux sont nés au « Taman Safari », la première structure zoologique en Asie spécialisée dans la reproduction de cette sous-espèce endémique, plus petite que l'éléphant asiatique continental. Aujourd'hui cette sous-espèce dite « de Sumatra » est terriblement menacée. On estime entre 2.000 et 2.600 le nombre des rescapés qui vivent encore à l'état sauvage sur l'île indonésienne. Les causes « naturelles » de leurs difficultés de survie étaient déjà bien identifiées avec des éruptions volcaniques fréquentes et maintenant les tsunamis. Mais, depuis le milieu des années 80 s'est ajoutée une véritable catastrophe due à l'activité humaine: 80% des forêts et habitats occupés naturellement par les éléphants de Sumatra ont été détruits au profit de plantations et d'exploitations d'huile de palme, qui est une importante ressource économique pour le pays. De plus, comme beaucoup d'espèces d'animaux sauvages qui se retrouvent limitées sur des territoires étroits, comme des îles, les éléphants de Sumatra rencontrent beaucoup plus de difficultés à se régénérer car il n'y a que peu (voire même pas du tout) d'échanges génétiques possibles.

Le Parc Paradisio, qui vient d'inaugurer son nouveau Jardin Indonésien, le « Royaume de Ganesha », ne pouvait rester insensible aux menaces qui pèsent de manière urgente sur les éléphants de Sumatra. Ainsi, en collaboration avec le Gouvernement Indonésien, un programme a été imaginé et aujourd'hui finalisé : deux jeunes éléphants nés en captivité ont été prêtés au Parc Paradisio. Ils resteront donc la propriété de l'Indonésie et en aucun cas ne prendront définitivement la nationalité belge. L'idée est de mener ce jeune mâle et cette jeune femelle jusqu'à l'âge de la reproduction ( 9 à 12 ans) et comme ils ne sont pas frère et sœur, de les amener à se reproduire sur notre territoire. Pour cela, le Parc compte investir cet hiver dans la construction d'un bâtiment destiné à ce programme de reproduction pour les éléphants. Mais le Parc Paradisio ne limitera pas ses efforts à préparer cet heureux événement dans les prochaines années : il s'investira dans une série d'efforts visant à améliorer, sur l'île de Sumatra elle-même, la situation de cette espèce qui doit impérativement être sauvée au même titre que les populations d'Orangs-outans.

« Valentino », le mâle, est né en 2004. Il mesure 1m80 et pèse aujourd'hui 1400 kg. « Ani », la femelle, est née en 2005, mesure 1m65 et pèse 1150 kg. Pour les amener à Paradisio, il a fallu construire pour chacun d'eux des « travel-case », des cages spéciales sur mesure. Ils ont voyagé avec la compagnie « Cathay Pacific » à bord d'un Boeing Jumbo 747, ont embarqué le 16 août dernier en Indonésie. Ils ont fait escale à Hongkong puis à Dubaï avant d'atterrir à Zaventem le 17 août, après plus de 20 heures de voyage. Durant tout le vol, ils étaient accompagnés par leurs deux gardiens et un vétérinaire. Arrivés à Paradisio, ils ont été abreuvés en abondance, régalés de fruits et de jeunes pousses de maïs et ont été mis en quarantaine dans un local isolé du public et de tous contacts extérieurs, comme l'exige l'AFSCA. Toutes les formalités d'importation ont été accomplies conformément au règlement de la CITES. Ils ont pu sortir de leur quarantaine dans le Parc Paradisio, après 3 semaines d'isolement, une fois que les responsables de l'AFSCA et de la CITES ont eu donné leur « feu vert » aux responsables zoologiques du Parc.

Que vont faire Valentino et Ani et où peut-on les voir dans le Parc ? Ils vont être éduqués pour être sociabilisés et familiarisés aux visiteurs du Parc Paradisio, en compagnie de leurs deux gardiens indonésiens, qui resteront au Parc le temps qu'il faudra avant d'être pris en relais par deux autres gardiens indonésiens, pour qu'ils puissent aller rejoindre leurs familles respectives en Indonésie.

Valentino et Ani, à peine sortis de leur quarantaine, ont été immédiatement adoptés par Claudy et Sandry, les deux femelles éléphantes asiatiques, mère (47 ans) et fille (10 ans), qui sont arrivées au Parc Paradisio au printemps dernier en provenance du fameux « Knie s Kinderzoo Rapperswil» de Zürich. Mieux, à la grande surprise des responsables zoologiques du Parc, les deux jeunes de Sumatra sont même parus apaisés par la présence des deux premières pensionnaires suisses.

Cela dit, il faudra rester vigilant car le vol de certains grands oiseaux au-dessus des deux jeunes pachydermes peut provoquer chez eux un peu d'inquiétude. Leur apprentissage de l'espace, de la liberté, du public et des oiseaux prendra peut-être un peu de temps.

A priori, Valentino et Ani sont visibles tous les jours à partir de 14h, pour autant que les conditions météorologiques et les circonstances de leur familiarisation avec le Parc le permettent.

Quant à Sandry et Claudy, on peut les voir tous les jours prendre leur bain dans le Royaume de Ganesha, s'adonner à quelques exercices de jeux avec Karl, leur gardien allemand et surtout voir la jeune Sandry s'amuser à asperger d'eau avec sa trompe, bien sûr ! - le public qui vient assister à ses ébats aquatiques dans les gradins qui surplombent la piscine des éléphants.

Sammy, le troisième éléphant, un grand mâle de 18 ans en pleine force de l'âge, en provenance du Zoo de Rotterdam, est venu au Parc Paradisio pour participer également à un programme de reproduction dans le cadre de l'EEP « European Endangered Program ». Début septembre, prêt à donner du sien, on l'espérait séduit par la jeune Sandry, mais c'est à la mère qu'il accorda ses faveurs.

… à suivre !

lundi 7 septembre 2009

Parc Paradisio continue à investir grâce aux bons résultats

Parc Paradisio tenait aujourd'hui son assemblée générale annuelle, l'occasion de mettre en avant la forte progression du nombre de visiteurs : 753.000 visiteurs depuis le début de la saison contre 564.000 un an plus tôt à période comparable, soit une hausse de 34 %. C'est le parc belge ayant connu la plus forte augmentation de son affluence cette année.

Le dividende payé aux actionnaire sera donc augmenté. Par ailleurs la direction du parc animalier annonce déjà des investissements sur de nouvelles thématiques comme celle de l'Afrique, "qui atteindront facilement les 15 millions d'euros pour ces prochaines années".

Source: L'Echo

mercredi 5 août 2009

Parc Paradisio attire la foule et Eric Domb achète davantage d'actions

Au Parc Paradisio, la saison est particulièrement bonne cette année. L'augmentation actuelle du nombre de visiteurs est de 34,4 % et celle du chiffre d'affaires de 40 %. 501.000 visiteurs sont déjà venus cette année. Le parc animalier attribue ce succès non seulement à la météo favorable et à la crise économique qui pousse les gens à visiter des parcs de proximité, mais aussi à sa nouveauté: l'arrivée de 3 éléphants dans un nouvel espace thématisé (le Royaume de Ganesha).
Par ailleurs, la banque CPH a vendu les 10 % d'actions du Parc Paradisio dont elle était propriétaire. Eric Domb, fondateur et président du parc (également président de l'Union Wallonne des Entreprises), en a profité pour racheter ces actions. Il possède donc au total désormais la majorité absolue des actions (51 %) et il est possible qu'à l'avenir il augmente encore davantage sa participation.
Source: L'Echo