jeudi 14 mars 2013

Un groupe espagnol est/était intéressé par Walygator Parc

Nouveau rebondissement dans le dossier Walygator Parc, qui vient de passer aux mains d'une équipe de 4 personnes. Pour l'opération, une liquidation judiciaire a été prononcée hier, donc les principales dettes ne sont pas reprises par la nouvelle équipe. Et le prix payé pour la reprise n'est que de 180.000 euros. Aux yeux de certains, c'est une bonne affaire qui est réalisée, même si plusieurs attractions ne peuvent pas être conservée.

En effet, Le Républicain Lorrain nous apprend aujourd'hui que le groupe espagnol Aspro Ocio était intéressé par l'acquisition du parc d'attractions lorrain. Aspro Ocio possède de nombreux parcs aquatiques (les parcs Aqualand) et animaliers (souvent, de taille modeste) en Europe, mais aussi quelques parcs d'attractions (dont le principal est Oakwood au Royaume-Uni). C'est un des grands groupes européens dans le domaine des parcs de loisirs (mais ce n'est certainement pas un "numéro 2 mondial" comme l'affirme le journal lorrain).

Un dirigeant du groupe espagnol donne un éclairage nouveau sur les coulisses de la reprise du parc. On les aurait dissuadé de reprendre le parc en leur faisant croire que l'opération impliquait obligatoirement la reprise de l'entièreté des dettes. Le 4 janvier dernier, des représentants d'Aspro Ocio ont visité le site. Le représentant du groupe déclare dans le Républicain Lorrain:

« Nous sommes à l’affût des bonnes affaires. Et nous sommes venus discuter des conditions de reprise. On nous a alors livré beaucoup d’éléments négatifs : des problèmes d’assurance et de maintenance. Surtout, on nous a affirmé que si on voulait racheter le parc, il fallait reprendre les dettes. Ce n’était pas imaginable. »

« Le site a été racheté sans le passif. Ce n’est pas ce qu’on nous avait dit. » À qui fait-il référence en disant « on » ? Le dirigeant préfère rester discret pour le moment.

« 180 000 €, c’est une blague. J’ai vu le parc, il vaut bien plus que ça. Il y a des attractions intéressantes. Et il y a un potentiel. Il a enregistré 450.000 entrées deux années de suite. Quand on voit comment tourne Nigloland, situé à Dolancourt, dans l’Aube, on se dit qu’il y a un beau projet à mettre en place autour de Nancy, Metz et Luxembourg. Nous aurions pu apporter de l’argent et notre savoir-faire. On était vraiment intéressés, à la seule condition de ne pas reprendre le passif … »